
Quand on pense à la République dominicaine, on imagine d’abord les plages, les cocotiers, la musique, les sourires… Mais il existe un autre trésor, plus discret et pourtant précieux : le cacao.
Et ces dernières années, ce cacao dominicain a su se faire une place de choix sur les marchés mondiaux. À tel point qu’on le surnomme aujourd’hui « l’or agricole » du pays. Rien que ça.
Zoom sur le cacao de République dominicaine
Un produit qui a su se faire respecter
En 2025, la République dominicaine reste le premier exportateur mondial de cacao biologique, représentant à elle seule près de 70 % du volume mondial de cacao certifié bio. Ce chiffre impressionnant en dit long sur la réputation que le pays a su se forger dans le monde du cacao : celle d’un producteur exigeant, engagé et tourné vers une agriculture durable.
Malgré une production bien moindre que celle des géants africains comme la Côte d’Ivoire ou le Ghana, le cacao dominicain se distingue par sa qualité, son mode de culture respectueux de l’environnement et son origine traçable. Ces dernières années, l’attention du marché international s’est tournée vers des produits plus durables, équitables et respectueux de l’humain et de la planète. Et c’est exactement ce que propose la filière cacao en République dominicaine.
Derrière cette réussite, il y a des coopératives locales, des producteurs passionnés (dont une jeune Dominicaine que j’avais rencontrée lors du salon du tourisme à Paris il y a quelques années) et une montée en compétence sur toute la chaîne de valeur. Des efforts salués par l’Europe, principale destination du cacao dominicain, et par des acteurs du commerce équitable.
Alors oui, ce cacao est bien plus qu’une culture locale : c’est un véritable symbole de savoir-faire, un or brun qui met à l’honneur les mains qui le cultivent, les terres qui le portent, et une façon de produire qui inspire.
Un rôle de plus en plus stratégique pour la République dominicaine
Le cacao n’est plus seulement un produit d’exportation : il devient un levier économique stratégique, au même titre que le tourisme. Et c’est une belle nouvelle pour de nombreux agriculteurs et coopératives qui voient leur savoir-faire valorisé à sa juste valeur.
Ce contexte mondial, marqué par une offre limitée et des prix en hausse, place la République dominicaine dans une position privilégiée.
Selon le Ministère dominicain de l’Économie, de la Planification et du Développement (MEPYD), au 31 mai 2025, le cacao dominicain se vendait en moyenne 9 791 dollars US la tonne métrique, contre 8 973 dollars au début du mois. Cela représente une hausse de 9,1 % en seulement quelques semaines.
Du cacao à Las Terrenas ?
Même si la région de Samaná n’est pas la principale ni la plus grande zone de culture du cacao (elle se trouve dans la région du Cibao, au centre-nord de la République dominicaine), on en trouve tout de même, à petite échelle, dans certains coins un peu plus reculés.
Ma belle-mère, par exemple, possède un champ de cacao à Rincón de Molinillo, à environ 45 minutes de Las Terrenas. Là-bas, la culture et la vente se font encore de manière artisanale, au rythme de la nature, en toute simplicité.
Ce sont ces histoires-là aussi qui composent le paysage agricole dominicain : des familles, des traditions, un lien profond à la terre.
Alors, même si on ne trouve pas de grandes plantations à Las Terrenas, la fierté collective est bel et bien présente : celle de voir un produit dominicain, cultivé avec cœur, briller bien au-delà des frontières.
Si vous êtes en vacances à Las Terrenas et que vous souhaitez découvrir le cacao dominicain, allez faire un tour sur la Route du Café de Las Terrenas chez Doña Elena qui vous fera découvir et déguster cet or noir. Et pour votre retour de voyage, pensez à ramener du chocolat dominicain et d’autres souvenirs typiques de la République dominicaine !